Situé à quelques centaines de mètres du Bourg et à proximité des chemins menant au moulin du même nom, il est constitué notamment d’une dizaine d’anciennes fermes où l’on peut admirer quelques portails.
– le Château de Clairgon, situé en contrebas de la route de Montmoreau,
– et le logis de Peusec, situé près du nouveau rond-Point de la rocade Est d’Angoulême.
Une plaquette est à votre disposition à la mairie : « Laissez-vous conter Puymoyen »
Réalisée par Nathalie Guillaumin, éditée par Via Patrimoine.
Explication :
La partie losangée jaune et rouge du blason fait référence à l’Angoumois, en rapport à sa situation en plein cœur de cette région.
Le moulin à papier de la deuxième partie est le Moulin du Verger. On y fabrique encore du papier de manière artisanale. Il est situé dans un cadre extraordinaire, surplombé par d’imposantes falaises de calcaire, qui font la joie des cours d’escalade.
La grappe de raisin nous rappelle qu’autrefois le plateau de Puymoyen produisait des vins estimés. Cette production fut stoppée par l’invasion du phylloxéra dans les années 1865 à 1870.
Le diable, enfin, fait référence au Château du Diable, autre curiosité de la commune. Il se dresse sur une crête de la vallée des Eaux Claires. La tradition lui donne ce nom parce qu’il aurait servi de repère aux Anglais pendant la guerre de Cent ans. Il fut plusieurs fois démoli au cours de son histoire. A l’heure actuelle, il n’a plus vraiment une allure de château, si ce n’est un reste de tour et paraît-il, de vastes souterrains. En outre, son portail est orné de deux magnifiques sculptures (assez récentes) de diable qui semblent monter la garde.
Créé en 2000, le GRAHT composé de bénévoles, étudie la partie historique des habitats troglodytiques retrouvés. Il démontre l’occupation des différentes grottes par les hommes, à différentes époques (pour l’une d’entre elles, occupation moyenâgeuse, puis plus tardivement, par des Compagnons du Tour de France).
Actuellement le GRAHT, présidé par Mr Daniel Bernardin, poursuit ses recherches en une grotte portant des marques de christianisation. La présence d’un bénitier captant les eaux de pluie par une rigole, d’ un autel taillé dans la pierre laisse supposer que le lieu aurait été occupé par des moines, des chrétiens pendant les guerres de religion.
Une plaquette présentant le résultat des études du GRAHT sera bientôt en vente.